Description :
Le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle touche 7 à 23 % de la population générale. Il est lié à des coûts de santé élevés, à des symptômes dépressifs et anxieux, ainsi qu’à une moindre satisfaction relationnelle. Les recherches antérieures se sont principalement concentrées sur des interventions médicales coûteuses et inefficaces, tandis que les facteurs étiologiques susceptibles de permettre le développement d’un traitement plus efficace ont été ignorés. Les modèles cliniques actuels suggèrent que les processus interpersonnels jouent un rôle essentiel dans le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle, mais les études précédentes n’ont pas examiné leurs impacts quotidiens ou à long terme, et presque aucune n’a impliqué les partenaires amoureux.ses.
L’expansion de soi (c’est-à-dire, la nouveauté et l’enrichissement dans une relation) est un facteur interpersonnel très pertinent qui a été associé à un plus grand désir sexuel et à une plus grande satisfaction chez les couples de la population générale. Le but de cette étude, menée par le Laboratoire d’étude de la santé sexuelle de l’Université de Montréal et le Couples and Sexual Health Research Laboratory de la Dalhousie University, visait à examiner comment l’expansion de soi influence le désir sexuel et les détériorations associées chez 234 couples aux prises avec le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle.
Les couples éligibles répondaient séparément à trois sondages en ligne sur une période de 12 mois, ainsi qu’à de brefs sondages quotidiens en ligne sur une période de 2 mois (environ 8 à 15 minutes par jour).
Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche en éducation et en psychologie de l’Université de Montréal et financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).